Être développeur en temps réel principal à Vancouver

AVEC LUIS PLACID

« Nous apprenons encore chaque jour ce dont la production virtuelle est capable et ce que la technologie en temps réel peut lui apporter. À l’heure actuelle, tout le monde peut contribuer aux grandes avancées que nous réalisons en apportant de nouvelles perspectives. »

Luis Placid, le développeur en temps réel principal du département de recherche de DNEG, a rejoint notre talentueuse équipe de Vancouver il y a un peu plus d’un an. Son expérience dans le développement de jeux vidéo et l’utilisation croissante de la technologie en temps réel dans le monde de la réalisation de films ont permis à Luis de voir le potentiel des outils construits dans cet espace et de se mettre en route pour relever des défis nouveaux et passionnants. Poursuivez votre lecture pour en connaître plus sur son parcours dans le monde des effets visuels.

Bonjour Luis! Dites-nous ce qui vous a amené dans le monde des effets visuels et de l’animation.

J’ai toujours été un fan! Ce sont les films qui ont éveillé mon intérêt pour la programmation. On peut donc dire que je leur dois mes réussites. Tout a commencé en 1984 avec le film Tron, c’était ma première expérience avec les images de synthèse et les jeux vidéo. J’ai su dès mon plus jeune âge que je voulais faire partie du monde de la technologie et c’est grâce à ce film que j’ai mené une belle et longue carrière dans les jeux vidéo. Je croyais rester dans les jeux vidéo pour toujours. Mais j’ai découvert grâce à ma femme, qui est maquilleuse dans l’industrie, toute la technologie qui fait partie du processus de réalisation d’un film et les possibilités créatives incroyables qui s’offraient à moi. Je n’avais même pas imaginé que les compétences que j’avais acquises à l’époque pourraient me permettre de progresser en production virtuelle. Maintenant, je peux aider à développer des mondes dont vous ne pourriez même pas rêver : des lieux inconnus, vastes, riches en histoires et en émotions, et débordants de potentiel. Et le mieux dans tout ça, c’est que ces mondes et ces moments que j’ai développés avec la formidable équipe de DNEG resteront à tout jamais. Même après ma mort.

Comment votre parcours a-t-il commencé? Pouvez-vous nous parler d’un moment fort de votre carrière jusqu’à présent?

Mon expérience dans le domaine des effets visuels et de la production virtuelle a commencé lors d’une conférence de développeurs de jeux vidéo organisée à San Francisco. J’ai été invité par Epic Games à assister au lancement de son ensemble d’outils de production virtuelle d’Unreal Engine. Ma mâchoire était collée au sol pendant la démonstration, je clignais à peine des yeux pour ne rien manquer. J’étais en admiration devant les outils potentiels qui commençaient à peine à être construits et j’ai immédiatement su que je voulais faire partie de cet avenir. Après cela, j’ai commencé à créer mes propres projets de jeux vidéo et je suis arrivé ici, chez DNEG, ce qui est le clou de ma carrière. Je suis entré dans une entreprise qui satisfait pleinement mon côté geek. Et ça me ravit depuis le premier jour.

À quoi ressemble votre quotidien en tant que développeur en temps réel principal?

Quelques-unes de mes activités habituelles incluent les réunions et les réactions aux billets concernant les efforts que je chapeaute. Mes tâches de planification et de coordination se superposent. D’autant plus que mon secteur est si naissant. Mais le plaisir que j’éprouve au quotidien provient de la multitude de défis que je relève, car je gère un ensemble d’outils essentiel. Il touche l’ensemble de la production de films, donc mes journées sont remplies de nouveautés.

Qu’est-ce qui vous plaît le plus dans votre travail?

Ce que j’apprécie le plus, c’est de voir que les outils que je fournis sont utilisés pour créer des résultats et des flux de travail très différents. Je n’arrive pas à décrire à quel point je suis étonné de voir la créativité de la production et comment elle accélère les processus existants pour favoriser la collaboration entre les équipes concernées, ce qui permet de créer des mondes plus riches, des émotions plus fortes et de meilleures connexions avec les médias que nous créons.

Quels conseils donneriez-vous à quelqu’un qui souhaite faire carrière dans le secteur?

Ne laissez pas votre syndrome de l’imposteur vous submerger et vous empêcher d’entrer dans le secteur! Nous apprenons encore chaque jour ce dont la production virtuelle est capable et ce que la technologie en temps réel peut lui apporter. À l’heure actuelle, tout le monde peut contribuer aux grandes avancées que nous réalisons en apportant de nouvelles perspectives. J’avais confiance en mes compétences, mais je n’ai pas réussi à surmonter mes craintes de rejoindre le secteur et je regrette maintenant de ne pas l’avoir fait plus tôt! Ne soyez pas comme moi!

Maintenant, quelques questions rapides… Quelle est la chose qui est toujours sur votre bureau quand vous travaillez? 

Il y en a deux! La première est mon iPad, car j’aime dessiner quand j’ai besoin de prendre une pause lorsque je travaille sur un projet particulièrement difficile. Je dessine des choses amusantes, des diagrammes de processus de réseau, des mappages de données, des choses grossières, des objets aléatoires que je vois autour de moi, etc. Ce qui est drôle, c’est que je suis un horrible artiste, même si je m’entraîne beaucoup. La deuxième est un cube de Rubik. Il m’occupe les mains et il m’arrive de lui parler quand je suis bloqué dans mon travail. En fait, c’est une pratique qu’on appelle la méthode du canard en plastique et qui consiste à expliquer ses problèmes à voix haute. Ça existe vraiment. Je vous le jure.

Quel est votre superpouvoir au travail?

J’encourage les gens à échouer volontairement *rire gras*. Quelqu’un m’a fait comprendre que l’échec est le meilleur moyen d’apprendre : « On n’apprend jamais vraiment quand on réussit. On ne se demande pas pourquoi on a réussi quelque chose, mais quand on échoue, ça nous empêche de dormir, ça nous fait réfléchir et ça nous pousse à nous surpasser. » Je crois fermement qu’il faut expérimenter, échouer et considérer ces échecs comme une manière d’avancer, car ils vous rendront meilleur. Je m’efforce d’offrir à mon équipe un environnement sûr qui lui permet d’approfondir ses connaissances et d’échouer en toute sécurité afin qu’elle puisse progresser. Mais je dois aussi dire que de voir fonctionner du premier coup quelque chose que nous avons codé fois est une forme spéciale de bonheur.

À quelle partie de votre journée avez-vous le plus hâte chez DNEG?

Celle où je peux apprendre! Les personnes qui m’entourent sont de telles forces de la nature par leurs compétences et leurs connaissances que je me trouve chanceux de pouvoir les côtoyer. Ainsi, chaque jour, ce qui me pousse à aller à mon bureau, c’est de côtoyer ces personnes extraordinaires.

Vous souvenez-vous comment vous vous êtes senti lors de votre première journée chez DNEG?

J’étais excité, un peu dépassé, et j’avoue que j’ai même été un peu déprimé, mais pas pour les raisons que vous pensez! Le jour où j’ai rejoint DNEG, on m’a montré une vidéo de tout ce qui était en production, c’était tout simplement époustouflant. Cela a confirmé le fait que j’étais entouré de grands talents et que je devais donner le meilleur de moi-même. C’était AUSSI le jour où on m’a divulgâché toutes les grandes séries et tous les films que j’avais hâte de voir en me présentant les meilleures scènes sur lesquelles DNEG travaillait!

Quel est le moment dont vous êtes le plus fier à ce jour?

Le moment dont je suis le plus fier jusqu’à présent est le jour où j’ai enfin senti que je pouvais contribuer efficacement à l’équipe de DNEG, et faire taire cette voix qui me poussait toujours à me remettre en question. Le déclic a été simple : lors d’une réunion, quelqu’un a demandé combien de temps il faudrait pour tester la nouvelle version d’Unreal Engine pour un projet. En effet, il avait l’habitude d’attendre plusieurs semaines avant d’avoir accès à un outil. Je lui ai répondu que je pourrais lui donner dès maintenant puisque je l’avais déjà préparé pour le test… et ça a cliqué. J’aimerais revoir chaque jour leur expression d’incrédulité et d’émerveillement face aux possibilités qui leur ont été données.

Terminez cette phrase: DNEG est…

… une puissance que beaucoup de gens pourraient sous-estimer. Si vous pensez que les gens de DNEG ont repoussé les limites avant, attendez de voir ce que nous préparons!


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Luis sera présent au congrès SIGGRAPH 2022. Pour en savoir plus sur notre programme, cliquez ici. Et si vous souhaitez vous joindre à l’équipe de DNEG, récompensée aux Oscars, consultez nos articles « Focus » et cliquez ici pour en savoir plus sur les postes à pourvoir dans nos studios en Amérique du Nord, en Europe et en Inde.

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