David Andrews

DIRECTEUR D’ANIMATION ET MENTOR DANS LE PROGRAMME DE MENTORAT DE DNEG

Bonjour David. Pouvez-vous commencer par nous parler un peu de vous?

Je suis un directeur d’animation qui a cherché à constituer des équipes d’animation diverses dans le but de créer des personnages et des résultats surprenants et complets.

Vous avez été mentor dans le cadre du programme de mentorat de DNEG. Pouvez-vous décrire ce programme en quelques mots? 

Il a été conçu pour répondre au besoin de notre secteur de diversifier davantage les dirigeants créatifs. Il a attiré l’attention des dirigeants de DNEG, en particulier Lorie Corcuera (cheffe des ressources humaines pour l’Ouest de l’Amérique du Nord) et Alex LoCasale (chef du développement des affaires). L’objectif était d’améliorer les compétences en leadership et la confiance au sein de DNEG.

Qu’est-ce qui vous a donné envie de faire partie du programme?

Je crois en la mission. Les équipes de direction créatives sont dominées par les hommes et le chemin vers l’admission pour les autres genres est semé d’embûches. Dans l’esprit du théâtre d’improvisation (impro), je dis souvent « oui », même – ou peut-être surtout – lorsque les perspectives ne sont pas directes, et c’est absolument la bonne chose à faire.

Comment décririez-vous le rôle d’un mentor? Quelles sont les principales qualités requises?

Un mentor est un conteur. Il cite des exemples tirés de son expérience, dans lesquels, selon lui, le mentoré se reconnaîtra. Il doit savoir écouter, car le processus est conçu pour aider le mentoré à découvrir sa voix, sa valeur, sa confiance et son sentiment d’appartenance.

Le mentor est également un accompagnateur dans le sens non évident où il ne fait que poser des questions, ce qui incite le mentoré à explorer à voix haute ses objectifs, ses obstacles et ses changements de pensée. L’accompagnateur ne propose pas de solutions, mais seulement des questions liées à un problème. Le mentor raconte des histoires montrant des exemples de changement cognitif, c’est-à-dire des expériences d’apprentissage tirées de sa carrière.

Vous avez été jumelé avec Debbie Langford, superviseure du développement d’effets de foule. Pouvez-vous nous parler de votre relation de mentor et de mentoré? Comment était-ce de travailler ensemble?

Debbie a abordé le mentorat de manière ciblée et organisée. Lors de notre première rencontre, elle a présenté deux objectifs de projet qu’elle souhaitait réaliser, dont l’un représentait symboliquement le thème du mentorat : diversifier la bibliothèque de capture de mouvement chez DNEG. Ces projets servaient d’analogies extérieures pour la croissance intérieure que nous espérions qu’elle connaîtrait. Nous avons adopté une approche indirecte, de l’extérieur vers l’intérieur, en quelque sorte. J’étais à peine conscient que nous faisions cela à l’époque.

Mon rôle était d’encourager Debbie et de graisser les rouages de l’échange de toutes les manières possibles, en la défendant face aux obstacles et en m’engageant pleinement dans le projet en tant que « complice ». Par pure coïncidence, il s’est avéré que nous sommes tous deux de grands exécuteurs d’un plan, nous n’acceptons jamais de refus et nous sommes persistants et déterminés. Nous avons également pris le temps d’apprendre à nous connaître, de nous aligner pour exécuter le plan, de nous amuser et de discuter.

Quel a été, selon vous, le moment le plus marquant du programme?

Debbie m’a révélé qu’elle se sentait poussée à travailler dans toutes les meilleures entreprises pour prouver sa valeur, à collectionner tous les badges pour se sentir accomplie. C’est une confidence très intime… dont nous avons maintenant parlé en public au SIGGRAPH! L’une des leçons que Debbie a tirées du mentorat a été de remettre en question cette façon de voir l’appartenance et le désir de reconnaissance. C’était tout un sentiment d’être présent pour son saut cognitif. Elle a découvert sa confiance intérieure pour atteindre ses objectifs au sein de DNEG, et sait maintenant que l’élan vient de l’intérieur d’elle-même, et non d’une source extérieure. Elle devait juste le trouver, et elle l’a fait.

Comment décririez-vous le David d’avant le programme et celui après y avoir participé?

D’une personne innocente avec de bonnes intentions à quelqu’un avec des compétences décentes pour le mentorat.

Qu’avez-vous appris dans le cadre du programme? Appliquez-vous cet apprentissage dans votre quotidien au travail? Si oui, comment l’appliquez-vous?

Mes oreilles et mes yeux sont plus ouverts. J’écoute mieux que jamais, j’ai une confiance accrue en moi et j’ai moins peur de l’échec. D’ailleurs, je ne pense même pas que l’échec soit une mauvaise chose; le résultat est un nouveau départ.

Quels conseils donneriez-vous à une personne souhaitant devenir mentor?

Soyez flexible, ouvert et suivez votre intuition. Faites de l’impro!

 


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