Bonjour Debbie. Pouvez-vous commencer par nous parler un peu de vous?
Je suis superviseure du développement d’effets de foule chez DNEG. J’adore travailler dans les effets de foule, car c’est une excellente combinaison de compétences créatives et techniques. De nombreux services contribuent aux effets de foule et en tirent quelque chose, ce qui constitue également une formidable occasion d’interagir avec d’innombrables artistes et programmateurs issus de multiples disciplines et sites.
Vous avez été mentorée dans le cadre du programme de mentorat de DNEG. Pouvez-vous décrire ce programme en quelques mots?
Encouragement! Il renforce le fait que nos idées sont importantes et que notre travail est apprécié.
Qu’est-ce qui vous a donné envie de faire partie du programme?
J’ai pratiqué des sports à l’échelle nationale lorsque j’étais jeune, ce qui m’a permis de rencontrer plusieurs entraîneurs et coéquipiers inspirants, qui ont été mes premiers mentors. Une grande partie de leurs conseils relatifs à la concentration, à l’état d’esprit positif, à la gestion du temps et à la persévérance pouvaient être appliqués à de nombreux domaines de ma vie, dont le travail. Cela m’a permis de prendre conscience de la valeur des mentors.
La possibilité de participer à un programme de mentorat officiellement structuré et lié au travail ne m’avait pas été offerte auparavant. Lorsque le programme a été annoncé, j’ai demandé une place de mentorée et on m’a informée que j’avais également été nommée par mon superviseur aux créatures : j’étais donc inscrite!
Vous avez été jumelée avec David Andrews, directeur d’animation à Vancouver. Pouvez-vous nous parler de votre relation de mentor et de mentoré, et de ce que cela a représenté de travailler ensemble?
David et moi ne nous étions jamais rencontrés avant le programme, donc nous avons construit notre relation de mentorat à partir de zéro. J’étais emballée par le fait d’avoir été jumelée à un mentor du secteur de l’animation, car je travaille fréquemment avec des animateurs dans le service des effets de foule. J’aime qu’ils abordent toujours leur travail avec passion et enthousiasme. Les animateurs ont également un grand souci du détail. J’étais donc intéressée par les observations et les réflexions de David sur mes idées et j’espérais en apprendre beaucoup sur moi-même pendant le mentorat.
Sur quoi avez-vous travaillé?
Au cours des premières séances, nous avons appris à connaître le parcours professionnel et la personnalité de chacun et avons discuté de ce que nous espérions obtenir du programme.
Le service des effets de foule est très général chez DNEG et interagit avec de multiples disciplines. Par conséquent, je souhaitais avant tout améliorer mes compétences en matière de communication entre les sites et mes relations professionnelles avec les services annexes à celui des effets de foule.
J’ai également décrit un projet personnel que je souhaitais poursuivre : augmenter le nombre d’archétypes d’effets de foule de femmes et les mouvements de base dans notre bibliothèque centrale de capture de mouvement. Comme seulement 10 % des actions de la bibliothèque étaient des femmes, le manque de variation des extraits a fait que les agentes de foules ont souvent été éliminées pendant le processus de révision des plans. Cela a pour effet de fausser le nombre de femmes dans les foules d’arrière-plan, qui sont nettement moins nombreuses que les hommes.
Nous avons décidé que le projet serait un bon moyen d’intégrer ces objectifs de communication et de relations interservices que je souhaitais atteindre.
Après avoir contacté plusieurs services, nous avons organisé une séance de capture, au cours de laquelle notre collègue Galina Pak et moi-même avons revêtu des combinaisons de capture de mouvement et enregistré nos données communes pour plus de 600 actions féminines.
Lorsque je raconte l’avancement de mon projet à mes collègues, je découvre qu’ils reflètent une abondance d’enthousiasme pour continuer à accroître les actions des femmes dans les bibliothèques. J’ai maintenant une longue liste de collègues féminines prêtes à enfiler la combinaison de capture de mouvement, ce qui me stimule et revigore ma motivation à continuer.
Quel a été, selon vous, le moment le plus marquant du programme?
Être proactive. J’ai eu le courage de me lancer dans l’inconnu, avec un projet qui capte mon imagination et génère un changement positif.
Comment décririez-vous la Debbie d’avant le programme et celle après y avoir participé?
Depuis que j’ai terminé le programme, mon enthousiasme pour mon rôle au sein de DNEG a augmenté et ma confiance dans mes objectifs et mes idées s’est renforcée. Je suis plus à l’aise de faire part de mes idées aux services annexes et je découvre souvent que nous nous efforçons de surmonter des problèmes similaires. Nous pouvons réaliser des progrès considérables lorsque nous combinons nos forces!
Comment le programme répondait-il à vos besoins ou objectifs professionnels?
Lorsque j’ai présenté mon projet d’expansion de la bibliothèque de mouvements féminins, d’autres ont déclaré que nous devions relancer le projet pour les données des hommes. C’était l’occasion pour moi de rappeler à tous que s’ils veulent faire quelque chose, et que c’est dans leurs cordes, ils ne doivent pas attendre que quelqu’un d’autre prenne l’initiative. Lancez-vous, faites le grand saut et transformez vos idées en réalisations!
Qu’avez-vous appris dans le cadre du programme? Appliquez-vous cet apprentissage dans votre quotidien au travail? Si oui, comment l’appliquez-vous?
Le programme m’a réaffirmé à quel point l’encouragement est important (et contagieux). Cela a renouvelé mon enthousiasme pour créer un environnement propice au partage des connaissances, des idées et de l’élan vers un changement positif.
Quels conseils donneriez-vous à une personne souhaitant devenir mentorée?
Trouvez une personne que vous admirez et demandez-lui d’être votre mentor. C’est un parcours étonnant d’encouragement, de découverte, de progression, de réussite et de confiance en soi.
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