Être artiste principale à la création d’armatures à Montréal

AVEC ALICIA CARVALHO

Alicia Carvalho

« Mon équipe se caractérise par le plaisir et par une grande ouverture, et il y règne un véritable sentiment de camaraderie. […] Elle est également très diversifiée, avec des personnes venant d’une foule de milieux différents. Toutes les différentes nuances de l’arc-en-ciel humain y sont représentées. »

 

Alicia Carvalho est artiste principale à la création d’armatures chez DNEG Montréal. Elle s’est jointe à l’équipe en avril 2021 pour travailler sur Aquaman and the Lost Kingdom et Avatar: The Last Airbender. Avant cela, Alicia a travaillé sur des films d’animation comme Captain Underpants et sur des jeux vidéo comme Rainbow Six Siege: Outbreak et Assassin’s Creed Origins. Comme un nombre croissant d’artistes, Alicia s’est lancée dans le secteur des effets visuels forte d’une vaste expérience avec le moteur Unreal Engine. Poursuivez votre lecture pour en savoir plus sur ses premières expériences dans le secteur, sur la façon dont l’équipe des créatures l’a immédiatement fait se sentir encadrée à son arrivée et sur sa vie depuis qu’elle s’est jointe à DNEG.

Bonjour Alicia! Dites-nous ce qui vous a amenée dans le monde des effets visuels.

Je ne peux pas parler d’effets visuels sans parler d’animation. J’avais environ 14 ans lorsque j’ai décidé que je voulais travailler dans le domaine de l’animation. Dès mon plus jeune âge, à l’époque où nous allions voir les films de Disney pour l’anniversaire de mon père chaque année, je savais que je voulais poursuivre une carrière dans le domaine. J’ai suivi des cours de programmation et d’art au secondaire, puis j’ai obtenu un baccalauréat spécialisé en beaux-arts, avec une spécialisation en arts visuels, en peinture et en dessin. J’ai également des certificats en animatique ainsi qu’en animation de personnages numériques du Collège Sheridan.

Mon premier emploi était dans le domaine de la télévision pour enfants, je travaillais sur une émission appelée Mia and Me. Quelques années plus tard, j’ai déménagé de Toronto à Montréal et j’ai occupé différents postes en tant que superviseure à la création d’armatures ou en tant qu’artiste sur des projets d’animation. En 2017, j’ai décidé de prendre un autre chemin en intégrant un studio qui travaillait sur des jeux vidéo et sur une série télévisée réalisés sur Unreal Engine. J’y suis restée environ quatre ans, jusqu’à ce que je prenne un congé pour me ressourcer, puis je me suis jointe à l’équipe de DNEG en 2021.

Pour être honnête, je ne savais pas trop comment se déroulerait ma transition vers les effets visuels. Je pense que l’industrie des effets visuels a la réputation d’être un peu effrayante et très intense. On entend toutes sortes d’histoires folles, alors c’est certain que cela me préoccupait. J’avais rencontré des employés de DNEG travaillant dans les studios de Vancouver et de Londres il y a environ trois ans, au congrès SIGGRAPH. DNEG semblait être une société formidable, ce qui m’a poussée à passer une entrevue pour un poste à Montréal. J’ai choisi DNEG parce que j’ai vraiment eu l’impression que j’aurais du soutien en tant qu’artiste et je savais que je pourrais maintenir un certain équilibre entre vie professionnelle et vie privée, ce qui est très important pour moi.

À quoi ressemble votre quotidien d’artiste principale à la création d’armatures?

Concernant mon quotidien, je pense qu’il est important de parler de ma routine matinale avant de commencer à travailler. Depuis la pandémie, je n’ai plus à faire une heure et demie de route, ce que j’adore. Quand je me lève, je lis un peu, je sors dans mon jardin ou j’essaie de bouger un peu. Je prends ensuite mon déjeuner, après quoi je me connecte pour commencer ma journée. La première chose que je fais après m’être connectée est de dire bonjour à mon équipe dans notre clavardage d’équipe, puis je vérifie mes courriels. Je pourrai donc voir s’il y a quelque chose dont je dois discuter avec mon superviseur, mais je peux généralement commencer à travailler tout de suite.

Selon le projet sur lequel je travaille, je peux devoir me rendre à des épreuves de tournage ou effectuer des révisions. Je discute aussi avec mon superviseur et l’équipe de temps à autre parce que nous essayons toujours de socialiser même si nous travaillons à distance.

Mon équipe se caractérise par le plaisir et par une grande ouverture, et il y règne un véritable sentiment de camaraderie. Les membres de mon équipe se sentent à l’aise de poser des questions et d’échanger des idées entre eux. Nous disposons d’une plateforme mondiale qui nous permet de puiser dans un vaste répertoire pour savoir si quelqu’un a déjà rencontré un problème similaire au nôtre dans le cadre de son travail et, le cas échéant, quelle a été la solution. L’équipe est également très diversifiée, avec des personnes venant d’une foule de milieux différents. Toutes les différentes nuances de l’arc-en-ciel humain y sont représentées, ce qui revêt une grande importance à mes yeux, étant moi-même une femme de couleur, car cela a une incidence positive sur mon sentiment d’aise. J’ai récemment fait le décompte, et, sur les quelque 26 personnes de mon équipe, il y a 10 femmes, dont 2 superviseures et 4 créatrices d’armatures (y compris moi-même). Notre lieu de travail est très inclusif, et les chefs de service antérieurs et actuels y sont pour quelque chose. Le fait de les voir favoriser un environnement aussi positif et de savoir qu’ils se soucient vraiment des membres de notre équipe contribue grandement à l’inclusivité.

Qu’est-ce qui vous plaît le plus dans votre travail?

J’adore mettre mes écouteurs le matin et me mettre au travail. La possibilité de travailler sans interruption sur mon art et la résolution de problèmes est un aspect de mon travail que j’apprécie grandement. J’aime aussi apprendre tous les jours et j’apprécie vraiment les partages de connaissances hebdomadaires que nous faisons avec notre équipe de Montréal, dirigée par notre chef de service Thomas Girdwood, et l’équipe de Vancouver. Les occasions d’apprendre les uns des autres et de grandir, comme celle-ci, sont incroyables.

Quels conseils donneriez-vous à quelqu’un qui souhaite faire carrière dans le secteur?

Il est important de travailler sur son art, mais il est tout aussi important d’avoir la capacité de communiquer avec les autres. C’est une compétence sur laquelle vous devrez travailler et qui s’améliorera avec la pratique. J’ai assisté au congrès SIGGRAPH il y a environ trois ans, et c’est là que j’ai commencé à parler avec des personnes qui travaillaient chez DNEG. À la suite de ces conversations, j’ai su qu’éventuellement, je souhaiterais me joindre à l’équipe de DNEG.

Pour les artistes à la création d’armatures, je vous conseillerais également de suivre des cours d’art et de perfectionner vos techniques de maillage. Pour ce qui est des cours d’art, même si vous n’êtes pas doué, il est vraiment important de former votre œil et d’apprendre à observer les phénomènes naturels. Que vous vous exerciez en dessinant des raisins ou de l’anatomie, le simple fait d’avoir une expérience est primordial. En ce qui concerne le maillage, il s’agit d’une compétence qui, selon moi, se détériore dans le secteur, mais qui n’en demeure pas moins importante. Tout est une question d’articulations, donc si vous avez de solides compétences en matière de maillage, vous irez loin.

Maintenant, quelques questions rapides… Quel est votre superpouvoir au travail?

Créer des liens avec les gens. Grâce aux différents postes que j’ai occupés au fil des ans, j’ai appris que chacun fait de son mieux, particulièrement en période de pandémie. Lorsque l’on pense à l’artiste qui est moins performant que les autres ou à la personne d’un autre service avec laquelle on a de la difficulté à travailler, il est toujours important de garder en tête que chacun fait simplement de son mieux. Il est également important de réaliser que chaque personne est le héros de sa propre histoire. Par conséquent, lorsque je me trouve dans des situations conflictuelles, j’essaie d’aborder les interactions avec bienveillance. Je trouve que cette attitude contribue grandement à créer un meilleur environnement de travail.

À quelle partie de votre journée avez-vous le plus hâte?

J’aime ne pas être coincée dans des réunions toute la journée. Je peux faire le type de travail que j’aime, interagir avec mon équipe et réellement apprécier ce que je fais.

Comment vous êtes-vous sentie lors de votre première journée chez DNEG?

J’étais très nerveuse, car c’était mon premier emploi dans le domaine des effets visuels, mais je savais que DNEG avait un programme de formation très solide en place. J’ai vraiment apprécié le fait que tout était organisé lors de ma première journée : mon ordinateur était configuré et prêt à être utilisé, j’avais un calendrier d’intégration convenable et j’ai également reçu un horaire de deux semaines pour ma formation d’artiste, ce qui m’a été très utile. J’ai fini par me sentir très encadrée et confiante dans le fait que j’allais recevoir la formation nécessaire pour bien faire mon travail.

Terminez cette phrase : DNEG est…

… un environnement de travail très positif où je peux apprendre et évoluer en tant qu’artiste.


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Pour en savoir plus sur les effets visuels chez DNEG, click here. Et si vous souhaitez rejoindre l’équipe de DNEG récompensée aux Oscars, consultez nos articles « Focus » et  cliquez ici pour en savoir plus sur les postes à pourvoir dans nos studios en Amérique du Nord, en Europe et en Inde.

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