Être un Coordonnateur au département d’effets visuels à Londres

AVEC TOMAS LOUCKY

« Avant d’être accepté dans le Plan de formation à la production chez DNEG, j’ignorais si j’allais être en mesure de revenir vivre à Londres. Obtenir le poste chez DNEG a été un moment important pour moi. »

 

Tomas Loucky est un Coordonnateur au département d’effets visuels opérant dans notre studio de Londres. Se joignant à nous dans le cadre de notre Plan de formation à la production, Tomas travaille maintenant pour DNEG depuis six mois. Après avoir complété le programme de formation, il a obtenu son poste actuel de coordonnateur de département pour nos équipes de Constructions et de Créatures. Depuis, il a eu l’occasion de travailler sur des projets tels que Aquaman and the Lost Kingdom, The Flash  et Fast X. Continuez votre lecture pour découvrir comment Tomas a géré le début de sa carrière en pleine pandémie, à quoi ressemble son quotidien et la raison pour laquelle il adore affronter de nouveaux défis dans le cadre de ses fonctions.

 Bonjour Tomas ! Peux-tu nous dire ce qui t’a mené vers le monde des effets visuels?

Pendant mes études en République tchèque, je me spécialisais en réseaux d’ordinateurs, mais ce n’était pas quelque chose qui m’intéressait réellement. Lorsque le temps est venu de me demander ce que je souhaitais faire de ma carrière, je me suis dit que j’aimais beaucoup apprendre les langues. Je me suis donc dit que ce serait une bonne idée de déménager à Londres dans le but d’améliorer mon anglais. En même temps, l’un de mes plus grands intérêts est le cinéma. J’ai alors décidé de combiner les deux ! J’ai déménagé au Royaume-Uni et je suis allé étudier le cinéma à l’université. Au fil des cours, j’ai réalisé que ma branche favorite du cinéma était la production. Je m’intéressais aussi beaucoup aux effets visuels, puisque je les considère comme étant le futur du cinéma. De plus, Londres offrait plusieurs occasions de travailler dans cette branche. Au moment où mes cours de baccalauréat prenaient fin et que je m’apprêtais à recevoir mon diplôme, la COVID est apparue. L’industrie du cinéma s’est essentiellement figée au moment où je m’apprêtais à commencer ma carrière. C’est quelque chose qui m’a énormément confus et bouleversé. J’ai donc décidé de poursuivre mes études et d’aller chercher une maîtrise en gestion des affaires internationales. Le cours m’avait été recommandé par un professeur qui disait que de posséder des connaissances en affaires pouvait être très utile pour toute personne qui souhaitait faire carrière en production. Je suis retourné en République tchèque pour être avec ma famille et j’ai alors fait mes études à distance. Au moment où j’ai obtenu ma maîtrise, l’industrie commençait à rouvrir ses portes et j’ai eu la chance d’être accepté dans le Plan de formation à la production, de DNEG. J’ai redéménagé à Londres dans le cadre du programme et je travaille enfin dans l’industrie qui me passionne !

Avez-vous eu un ou des moments phares dans votre carrière jusqu’à présent?

Comme je suis nouveau dans l’industrie, je n’ai pas encore vu mon nom apparaître dans un générique de film, mais je sais que ce sera un moment phare pour moi lorsque cela m’arrivera. Toutefois, pour l’instant, je peux dire que je me considère très chanceux de pouvoir travailler sur d’énormes productions hollywoodiennes comme Fast X. C’est quelque chose dont j’ai toujours rêvé et je me sens très chanceux et reconnaissant de pouvoir travailler sur ces types de projets.

À quoi ressemble le quotidien d’un Coordonnateur de département ?

Je prends part à de nombreuses rencontres et j’effectue plusieurs tâches au quotidien. Je m’assure que les artistes des départements de Constructions et de Créatures comprennent bien la tâche sur laquelle ils doivent travailler, je fais en sorte qu’ils ont tout ce dont ils ont besoin et je leur fais savoir qu’ils peuvent me contacter s’ils ont besoin d’aide. Je communique le tout auprès de mon producteur à la planification et, au besoin, aux autres membres de l’équipe, comme les superviseurs. Je leur parle le matin et, si nécessaire, nous nous reparlons en après-midi. Le reste de la journée est rempli de rencontres, pour visionner les épreuves de tournage par exemple, et de discussions avec les équipes des projets et autres départements. Si j’ai un temps libre dans la journée, j’essaie alors de faire des horaires sur Shotgun ou d’aider quelqu’un avec une question ou un problème à résoudre. Chaque journée diffère selon les personnes à qui je parle ou ce dont elles ont besoin. J’aime qu’il y ait toujours un nouveau défi et que je doive être capable d’établir mes priorités.

Qu’aimez-vous le plus de votre emploi ?

Les défis dont je viens de parler et le fait que chaque journée est différente. Lorsqu’un obstacle survient, ça peut être stressant. Toutefois, lorsque j’y repense, ce sont ces moments qui m’ont aidé à apprendre et à grandir. J’ai aussi la chance de discuter avec les différents départements, les équipes et les artistes des projets et d’apprendre de ces personnes. J’adore discuter avec de nouvelles personnes et la culture chez DNEG est incroyable. Comme nous avons des équipes à travers le monde, je peux faire l’expérience de différentes coutumes et cultures grâce à mon rôle. C’est quelque chose que je trouve très intéressant et que j’aime tout particulièrement.

Quel conseil donneriez-vous à quelqu’un qui souhaite faire carrière dans l’industrie ?

N’abandonnez pas et demeurez persistant ! Tout simplement. J’ai soumis ma candidature pour plusieurs postes avant d’être accepté dans le Plan de formation à la production. Je commençais à perdre espoir de trouver un poste dans l’industrie. Néanmoins, de tous les postes pour lesquels j’ai soumis ma candidature, celui-ci est le meilleur. L’entreprise, les projets et la culture sont incroyables et je suis très heureux de la façon dont les choses se sont déroulées. Si vous abandonnez, vous ne saurez jamais si le prochain poste pour lequel vous alliez soumettre votre candidature aurait été votre emploi de rêve !

C’est maintenant l’heure des questions rapides : quelle est la chose que l’on peut toujours retrouver sur votre bureau pendant que vous travaillez ?

La réponse est ennuyante, mais de l’eau ! J’aime m’entraîner d’une quelconque façon avant de travailler, je vais donc à la salle de sports ou je vais marcher ou courir. Ça m’aide à me concentrer pendant la journée. J’ai donc toujours des liquides avec moi !

Quel est votre « superpouvoir » au travail ?

La convivialité et la positivité ! Je discute avec différentes personnes chaque jour et j’aime leur parler et apprendre à les connaître. J’aime rencontrer de nouvelles personnes et apprendre quelque chose d’elles.

De quoi avez-vous le plus hâte chaque jour ?

Les défis. Même si mes journées ont une structure, il y a toujours quelque chose de différent et de nouveau. J’aime beaucoup voir la progression des projets sur lesquels je travaille. Si chaque journée était pareille, je trouverais ça ennuyeux.

Comment vous êtes-vous senti lors de votre première journée chez DNEG ?

Reconnaissant. Je me suis assurément senti excité et quelque peu nerveux. Toutefois, je me suis senti très reconnaissant d’avoir trouvé un emploi dans une entreprise et une industrie aussi incroyables, surtout après avoir eu de la difficulté à obtenir mon diplôme en période de COVID. J’étais si heureux de ne pas avoir baissé les bras et je me sentais chanceux d’avoir été accepté.

Quel est le moment dont vous êtes le plus fier, jusqu’à présent ?

Ma première journée chez DNEG. Avant d’être accepté dans le programme de formation, j’ignorais si j’allais être en mesure de revenir vivre à Londres. Je devais trouver une bonne raison de revenir. Je ne voulais pas revenir seulement pour travailler dans un pub ! Obtenir le poste chez DNEG a été un moment important pour moi, puisque cela signifiait que mon travail acharné portait ses fruits et que je pourrais revenir vivre dans la ville que j’aime.

Terminez la phrase : DNEG est…

DNEG est le futur. Mon futur, puisque j’aime travailler ici et que je peux percevoir un cheminement professionnel que je souhaite atteindre. DNEG est également le futur de l’industrie, par sa croissance, sa conception de logiciels et de technologies et son expansion vers de nouveaux domaines.


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