L’inclusivité : un sujet d’actualité au SIGGRAPH 2018

Zoe Cranley, de DNEG, sur l’inclusivité dans le domaine de l’infographie et des effets visuels

Le congrès SIGGRAPH 2018 a eu lieu à Vancouver plus tôt ce mois-ci, donnant aux participants l’occasion d’entendre les leaders d’opinion et les innovateurs de l’industrie, ainsi que de voir de près les toutes dernières technologies.

Cette année, il y avait un autre sujet à l’ordre du jour dont les délégués étaient impatients de discuter : comment rendre le secteur de l’infographie et des effets visuels plus inclusif pour les groupes sous-représentés.

Au premier jour de cet événement qui en comptait cinq, les organisateurs ont tenu un Sommet sur la diversité et l’inclusion. Il y a eu un panel, ainsi qu’atelier animé par Caroline Simard, du Women Leadership Innovation Lab de l’Université Stanford, qui a présenté le résultat de ses recherches sur les effets des préjugés inconscients. Puis, avant la clôture du congrès, jeudi, un autre panel sur l’inclusivité a eu lieu. Cette fois, l’accent a été mis sur des façons novatrices de favoriser l’inclusivité dans le recrutement.

Zoe Cranley (sur la photo ci-dessus, à droite), chef de l’équipe Build à DNEG Vancouver et présidente de SPARKCG, un organisme voué à la créativité et à la collaboration dans le milieu de l’infographie, a présidé ces deux panels.

« La réaction a été très positive. Pour le premier panel, nous avons eu plus de 100 personnes, et le public était très diversifié », explique-t-elle. « J’avais le sentiment que nous nous adressions à des gens qui pouvaient réellement changer les choses. Il s’agissait de directeurs de recrutement et de décideurs. »

En tant que modératrice et organisatrice du panel, Zoe a contribué à réunir un groupe diversifié de panélistes provenant du secteur des effets visuels, de l’infographie et de l’animation.

« Les panélistes se sont montrés très ouverts au sujet de leur expérience personnelle des préjugés et des obstacles qu’ils avaient rencontrés. Il y a eu aussi de nombreux moments émouvants », poursuit Zoe.

« J’ai tenu à ratisser large et à faire en sorte que le panel soit aussi diversifié et original que possible. Pour le premier panel, nous nous sommes retrouvés avec un groupe fantastique de femmes provenant de six sociétés, chacune ayant un poste, une personnalité et une expérience très différents. »

 Vers une plus grande inclusivité dans les effets visuels

À DNEG, nous nous sommes engagés à promouvoir une industrie des effets visuels inclusive et ouverte à tous. C’est pourquoi nous menons un vaste programme de sensibilisation afin d’impliquer les écoles, les collèges et les universités, de susciter une prise de conscience et d’inspirer la prochaine génération d’artistes en effets visuels.

Chaque année, notre programme Greenlight offre aux jeunes diplômés et stagiaires une occasion passionnante d’entrer dans la profession des effets visuels. Ce programme phare donne aux candidats, issus d’horizons très divers, l’occasion de travailler avec certains des meilleurs artistes du monde en effets visuels, de contribuer à des projets, d’acquérir une expérience pratique et de recevoir du mentorat. Le prochain programme Greenlight se concentrera sur les créatures numériques et aura lieu à Vancouver cet automne. Pour en savoir plus à ce sujet, cliquez ici.

Nous aidons également nos employés à participer à différentes activités visant à accroître la diversité. Nous sommes fiers d’appuyer nos nombreux employés qui participent à des initiatives d’inclusion à l’échelle de l’industrie – comme le programme Access VFX, au Royaume-Uni, qui vise à favoriser la diversité et les possibilités dans les industries créatives, ou le projet LCGBT, un groupe de réseautage de Montréal qui réunit des gens de la communauté LGBTQ+ travaillant dans le domaine des effets visuels.

La nouvelle génération

En conclusion, et en guise d’exemple de nos progrès en tant qu’industrie, Zoe a parlé de la façon dont les programmes de sensibilisation comme celui de DNEG aident les filles à faire carrière en science, technologie, ingénierie et mathématiques (STIM) – ce qui, pour beaucoup, constitue le premier pas vers une carrière dans les effets visuels.

« J’ai récemment assisté à un événement organisé par Science World pour promouvoir les carrières dans le domaine des STIM », dit-elle. « J’ai été impressionnée par le fait qu’il y avait une parité entre filles et garçons. Les choses sont donc déjà en train de changer dans la jeune génération. Nous commençons à voir les effets de ces panels et du travail que font des organismes comme Women in Animation (WIA). Mais nous devons poursuivre nos efforts. »

« Je serais ravie de venir au SIGGRAPH dans 10 ans et de constater que ces panels ne sont plus nécessaires. En attendant, nous continuerons à œuvrer pour rendre les carrières en effets visuels accessibles à tous. Des entreprises comme DNEG et des organismes comme SIGGRAPH, SPARKGC et WIA consacrent beaucoup d’énergie à accroître la diversité et l’inclusion, et j’espère que cela continuera. »

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