Stevie Stephens

RESPONSABLE DE LA SUPERVISION TECHNIQUE AUX TEXTURES ET PERSONNE MENTORÉE DANS LE PROGRAMME DE MENTORAT DE DNEG

Bonjour Stevie. Pouvez-vous commencer par nous parler un peu de vous?

Je travaille dans le domaine des effets visuels depuis 2009. J’ai eu la chance de commencer ma carrière chez Weta Digital, où j’ai travaillé avec une équipe formidable et découvert la sympathique communauté du cinéma. Après cinq ans, j’ai déménagé à Londres et j’ai passé deux ans à travailler dans de nombreux grands studios.

Peu après, j’ai déménagé à Vancouver pour faire partie de l’équipe de DNEG. Cela fait six ans ce mois-ci que je travaille ici. C’est fou! J’ai eu l’occasion d’explorer des montagnes incroyables sur mon vélo et de me détendre avec la formidable équipe de DNEG ici. J’ai un grand nombre de passions, et rendre le travail amusant est l’une d’entre elles.

Vous avez participé au programme de mentorat de DNEG. Pouvez-vous décrire ce programme en quelques mots?

Pour moi, le programme a été une plateforme où j’ai obtenu du soutien pour explorer toutes les options de croissance offertes par DNEG. J’ai profité d’un jumelage avec un membre expérimenté de l’équipe pendant une période de six mois, au cours de laquelle j’ai appris à voir mes valeurs actuelles et la façon de les intégrer dans mon travail. Durant cette période, j’ai aussi pu rencontrer de nombreux excellents dirigeants expérimentés du secteur, et entendre les histoires étonnantes de leurs propres carrières.

Qu’est-ce qui vous a donné envie de faire partie du programme?

Pour être honnête, j’ai failli ne pas y participer. En fait, quand j’ai reçu l’offre, je pensais à quitter DNEG. À l’époque, j’avais l’impression d’aller nulle part, mais après une conversation avec un collègue respecté, j’ai décidé de rester et de donner une chance au programme. Je ne pensais pas être la bonne personne pour ce programme, car je ne pensais pas pouvoir apporter quelque chose. Je ne regrette pas d’avoir fait ce saut et d’avoir tenté ma chance!

Votre mentor était Fred Chapman, chef aux créatures à Vancouver. Pouvez-vous nous parler de votre relation, et de ce que cela a représenté de travailler ensemble?

Ce qui est génial, c’est que Fred m’a permis de donner le ton de toutes nos discussions. Il avait une certaine structure ou des suggestions tirées de son expérience en matière d’accompagnement, mais il me laissait chaque fois la parole pour que je puisse discuter de tout ce qui était survenu dans le cadre de mon travail, ou de mes idées sur ce que je voulais apprendre ou explorer.

Ce qui est super, c’est qu’une fois dans le processus, j’ai pu me laisser aller. J’étais favorable aux idées de Fred d’explorer les compétences et les valeurs que je possédais déjà. Il m’a également apporté son aide pour renforcer mes méthodes de travail et mes compétences en communication. J’ai vraiment aimé partager des idées et apprendre à le connaître davantage.

Sur quoi avez-vous travaillé?

L’une des choses sur lesquelles nous avons travaillé était mon désir de devenir gestionnaire ou tête dirigeante pour d’autres artistes. Nous avons également travaillé sur ma gestion des situations, mes moyens de communication et le type d’environnement que je voulais favoriser dans le département.

De plus, nous avons fait des jeux de rôle pour différentes situations difficiles afin de me faire une idée de la façon dont je pourrais gérer les choses à l’avenir. Il était moins question de mes compétences techniques que de la manière dont je peux occuper l’espace et l’utiliser pour transmettre ce dont j’ai besoin ou ce que je peux faire pour les autres.

Quel a été, selon vous, le moment le plus marquant du programme?

Mon Dieu, c’est vraiment difficile à dire. Il y en avait tellement.

Tous les conférenciers invités que nous avons reçus étaient incroyables. C’était génial d’entendre toutes les différentes façons dont les gens mènent leur vie professionnelle, de me rendre compte que nous sommes tous semblables à bien des égards, mais que nous avons tous quelque chose d’unique et de précieux à offrir.

J’ai aussi eu l’occasion de participer à ma toute première table ronde en ligne, ce qui était incroyable, et ça a été une telle réussite que l’équipe m’a demandé de participer à une table ronde au SIGGRAPH. Demandez aux jeunes et aux professionnels présents dans le public s’ils ont trouvé utile ce que j’avais à dire. Ces moments sont si rares et si importants.

De plus, grâce à Fred, je vois enfin ma force de caractère et je m’y fie, quelle que soit la tâche ou la position que j’occupe. J’ai appris à me faire confiance.

Comment décririez-vous Stevie d’avant le programme et la version de vous après y avoir participé?

Avant le programme, je me contentais de suivre le courant. Je ne savais pas comment croître, mais je savais que je le voulais. Maintenant, j’accepte toutes les tâches qui me sont confiées. J’en acceptais avant aussi, mais seulement celles que je connaissais déjà. Aujourd’hui, j’entreprends des choses qui dépassent largement mes compétences et je n’ai pas peur d’apprendre ou de poser des questions au fur et à mesure. Mieux vaut essayer et apprendre que se dérober. Je m’estime et j’apprécie mes compétences.

Le programme n’a pas tout résolu. Il n’a pas répondu à toutes les questions. Mais ce qu’il a fait, c’est me donner de nouveaux outils pour découvrir les réponses. Actuellement, Fred et moi parlons toujours et cela a permis de resserrer les liens au sein de l’équipe. J’aide également Debbie Langford à réaliser ses propres tests d’effets de foule.

Comment le programme répondait-il à vos besoins ou objectifs professionnels?

C’est une excellente question, et la réponse est simple. Avant de participer au programme, je ne pensais pas pouvoir accéder à un nouveau poste. Il m’a donné un petit coup de pouce et m’a ensuite apporté le soutien nécessaire pour me permettre d’accepter très rapidement un nouveau rôle. J’ai dirigé un projet pendant quatre à cinq mois, pour lequel j’ai assumé un rôle de supervision technique et développé le pipeline de DNEG. Cela m’a permis de m’attaquer à un éventail très élargi de tâches et de travailler d’une manière qui, auparavant, était difficile et limitée.

Qu’avez-vous appris dans le cadre du programme? Appliquez-vous cet apprentissage dans votre quotidien au travail? Si oui, comment l’appliquez-vous?

J’ai appris à prendre du temps pour moi. Nous avons souvent l’impression, pendant les périodes de travail intense, qu’il faut continuer à avancer. Donc nous sautons le dîner, la pause du matin, puis la pause de l’après-midi. Sans oublier que pendant la pandémie, nous en faisons juste un petit plus au début ou à la fin de la journée. Néanmoins, j’ai appris que si je prends une petite pause après une réunion importante ou entre deux tâches, ma productivité augmente et mieux encore, mon stress diminue. Ces mini pauses donnent en fait à mon cerveau le temps de faire le point, de traiter les informations et de passer à la tâche suivante, au prochain appel ou à la mise en œuvre de ce qui est nécessaire pour terminer le travail. Elles ralentissent la journée, de sorte que lorsque je suis à mon bureau, mon cerveau est pleinement engagé et ma productivité est à son maximum.  C’est incroyablement efficace et apaisant.

Quels conseils donneriez-vous à une personne souhaitant devenir mentorée?

Je donnerais le même conseil qu’on m’a donné : tu devrais le faire. Le mentorat a beaucoup à offrir et, souvent, on ne sait même pas ce qu’on ne sait pas. Le programme est une chance de le découvrir, avec le soutien de quelqu’un qui est là pour vous. Soyez ouvert à la nouveauté. Vous pouvez apprendre beaucoup de choses de manière surprenante. Mieux encore, vous enseignerez tout autant à votre mentor.


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